DU Droit de l'Art et de la Culture : témoignage de Hérold Sikson

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  • Du 12 juillet 2021 au 31 août 2021
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Hérold Sikson, est diplômé du Diplôme d'Université Droit de l’Art et de la Culture, promotion 2019-2020. Il témoigne sur son parcours et la formation.

Hérold Sikson Je me suis inscrit au DU droit de l’Art et de la Culture après avoir obtenu un Master Justice, Procès et Procédure (Université de Rennes 1), à majorité pénale, d’une part pour m’ouvrir sur un autre domaine du droit, celui de la propriété intellectuelle. C’est une branche du droit que j’ai souhaité approfondir afin d’élargir mon domaine de compétence, le droit de la propriété intellectuelle étant entre autre, couplé avec le droit pénal.

D’autre part, cette formation a été également pour moi, une façon de me rapprocher de l’histoire de l’art et de m’ouvrir à d’autres métiers. En effet, je me suis, depuis ma deuxième année de droit, intéressé au métier de commissaire-priseur et j’ai réalisé plusieurs stages en salles des ventes aux enchères. La spécialité Marché de l’Art du DU droit de l’Art et de la culture m’a donc tout naturellement attiré. Plus tard, j’ai réalisé que ce métier n’était pas tout à fait ce que je cherchais. J’ai compris notamment grâce à la liberté que ce DU me laissait, que j’aimais organiser les choses et créer du lien. C’est ainsi que j’ai spontanément proposé la création d’une page Facebook DUDAC par exemple, pour communiquer et échanger avec les autres apprenants, avec lesquelles, pour certain ou certaine, je suis resté en lien.

La même année, l’année du Covid, j’ai été accepté sur dossier à l’École du Louvre (en l’absence de concours). Je pense qu’un DU en droit de l’Art et de la Culture a pu peser dans la décision du jury de me choisir. Depuis, je fais des rencontres et je me crée un réseau d’artistes, de professionnels du monde de l’art, de la production artistique, de journalistes. Le métier d’agent artistique est en cours de réflexion, et le DU droit de l’Art et de la Culture, en plus d’être un atout dans ce milieu, a surtout été pour moi, un moyen de gagner en liberté, en autonomie et d’envisager plus sereinement ma vie professionnelle.

Le conseil que j’aurais à donner aux futurs étudiants, serait celui de ne pas hésiter à échanger avec vos tuteurs et entre vous, à créer une dynamique de travail, d’entraide, par le biais d’une page Facebook par exemple. L’équipe pédagogique et son directeur, M. Bucher, avec qui j’ai toujours plaisir à discuter, sont très accessibles et bienveillants. La formation est à distance, il faut pouvoir à mon sens, créer du lien rapidement pour être impliqué, garder un rythme de travail et une certaine motivation. Les supports de cours sont sur papier, c’est-à-dire que les cours ne sont pas pré-enregistrés ou diffusés en vidéo. C’est pourquoi, je vous conseillerais également d’échanger un maximum d’informations en lien avec les cours, en multipliant les supports (vidéos, émissions radiophoniques, articles de presse). Il serait intéressant également de se servir des appels en Visio ponctuellement pour se voir, à défaut de se rencontrer en présentiel. C’est aussi aux apprenants de rendre la formation vivante !

Enfin, de mon point de vu, le gros atout de cette formation, est celui de vous laisser l’opportunité et le temps de suivre un stage. En effet, je pense qu’il est possible d’effectuer son stage en début d’année, à partir de septembre par exemple, et de commencer à travailler sérieusement ses cours à partir de février. Ainsi, une de mes camarades a pu effectuer un stage dans un cabinet spécialisé en droit de la propriété industrielle par exemple, ce qui lui a notamment permis d’obtenir un bon Master 2 en droit de la PI. Il est également possible de travailler à côté comme je l’ai fait et de pourquoi pas suivre le double parcours.

Mis à jour le 18 janvier 2022.
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